1. Cernez vos motivations

Pour quelle raison avez-vous besoin d’une nouvelle mutuelle : 

  • pour vous protéger “au cas où” ?
  • pour faire des économies par rapport à votre contrat actuel ?
  • pour couvrir une dépense de santé en particulier ?
  • pour remplacer une mutuelle d’entreprise après votre départ de la société ?

Selon les raisons qui vous poussent à vouloir changer de mutuelle, vous allez vous orienter plutôt vers un contrat performant sur des garanties bien précises ou vers une mutuelle plus équilibrée dans ses niveaux de couverture.

2. Déterminez votre budget

Trouver le meilleur rapport qualité-prix fait évidemment partie des priorités quand on cherche une nouvelle complémentaire santé. Mais celui-ci existe à tous les niveaux : aussi bien pour les mutuelles économiques que pour les contrats les plus haut de gamme. Dès lors, il est important que vous soyez en mesure de déterminer le budget que vous êtes prêt à consacrer chaque mois à votre mutuelle afin de trouver, dans cette fourchette de prix, la mutuelle la plus intéressante pour vous.

3. Sondez votre capacité à faire face aux dépassements d’honoraires 

Aussi étonnant que cela puisse paraître, il n’est pas toujours intéressant de chercher le contrat qui vous remboursera la totalité de vos dépenses de santé car celui-ci a toutes les chances de vous coûter très cher au quotidien. 

Si vous n’avez pas de risque particulier, il peut être plus avantageux pour vous de choisir une mutuelle avec des garanties équilibrées un peu moins chère et d’épargner le reste du montant de la cotisation pour faire face aux éventuels dépassements d’honoraires, le jour où vous y serez confronté. C’est un calcul que chacun doit être en mesure de faire pour connaître sa capacité à faire face aux aléas. Plus votre capacité sera élevée, plus vous pourrez économiser au quotidien sur le prix de votre mutuelle santé.

4. Analysez les atouts et les faiblesses de votre dernier contrat 

On change rarement de contrat pour prendre moins bien. Il y a forcément une attente ou un besoin qui n’a pas été satisfait par votre ancienne mutuelle pour que vous soyez aujourd’hui amené à en changer. Il est important de prendre quelques minutes pour identifier à la fois les atouts de votre ancien contrat et ses faiblesses afin que votre future mutuelle vous apporte plus ample satisfaction. 

Parmi les sources d’insatisfaction des clients de mutuelles on retrouve souvent :

  • le prix
  • le reste à charge (et donc le niveau de garantie)
  • le délai de remboursement
  • l’absence de réseau de soins ou sa faiblesse
  • les délais de carence
  • la joignabilité du service client

5. Comparez les mutuelles qui vous intéressent

Si vous hésitez entre plusieurs contrats, prenez le temps de les comparer garantie par garantie.

En hospitalisation, vous serez particulièrement vigilant sur : 

  • le pourcentage de remboursement associé aux médecins Optam et non Optam (aussi nommés Dptam et non Dptam). C’est ce qui déterminera votre éventuel reste à charge en cas de dépassements d’honoraires lors d’actes chirurgicaux et d’anesthésie. Plus ce pourcentage est élevé, moins vous risquez d’en être de votre poche.
  • le montant de prise en charge de la chambre individuelle et la durée : si vous le pouvez, optez pour une prise en charge illimitée et d’au moins 60 euros par nuit

En soins courants, vous serez aussi attentif à : 

En dentaire, l’enjeu se situera au niveau :

  • du pourcentage de remboursement des prothèses dentaires à tarif modéré ou libre : c’est à ce niveau que vous pouvez être confronté à des restes à charge. Pour les soins courants et les prothèses 100 % santé, le remboursement sera total.
  • du niveau de garantie en orthodontie enfant (si vos enfants sont concernés) : le traitement orthodontique coûte cher (aux alentours de 600 à 700 €) et est à régler chaque semestre. Avec une garantie à 300 % ou plus, vous limitez, voire évitez les restes à charge.
  • de la prise en charge d’implants et d’actes dentaires non remboursés par la Sécurité sociale : cette prise en charge est totalement facultative mais est bienvenue si vous avez de lourds travaux dentaires qui vous attendent.

En optique, votre vigilance portera sur :

  • le montant de prise en charge pour la monture : aujourd’hui la loi plafonne ce remboursement à 100 € pour les contrats responsables. 
  • les forfaits verres + monture si vous n’êtes pas disposé à choisir des lunettes 100 % santé, sans reste à charge
  • le remboursement des lentilles, si vous en portez
  • éventuellement le montant pris en charge pour la chirurgie réfractive : les mutuelles n’ont aucune obligation à couvrir cette opération de confort qui n’est pas remboursée par l’Assurance maladie

Enfin, pour la médecine douce, pensez bien à :

  • consulter les modalités de prise en charge : s’agit-il d’un forfait annuel avec un nombre de séances maximum ou un montant remboursé par séance avec un nombre maximum de séances, cela peut changer la donne
  • vérifier si la ou les disciplines qui vous intéressent sont bien remboursées par le contrat de votre choix : il existe plus de 150 disciplines de médecine douce et les mutuelles sont libres de rembourser celles qu’elles souhaitent.
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