Je compare les Mutuelles Santé pour :
Avec Dispofi, je compare en toute tranquillité, mes données ne seront jamais revendues - devis immédiat en ligne
Avec Dispofi, je compare en toute tranquillité, mes données ne seront jamais revendues - devis immédiat en ligne
Depuis une trentaine d’années, les médecines douces ont pris un essor important en France. Aussi appelées médecines naturelles ou alternatives (par rapport à la médecine traditionnelle ou allopathie). Ces disciplines sont-elles remboursées par la Sécurité sociale ? Et par les mutuelles ?
Les médecines douces font de plus en plus d’adeptes, qui sont convaincus par le mieux-être qu’elles procurent, ou qui cherchent des alternatives aux traitements de la médecine traditionnelle.
Or, le recours à ces pratiques peut vite s’avérer coûteux, car le coût des consultations est souvent élevé, et qu’elles nécessitent en général plusieurs séances.
Mais quels que soient les bienfaits réels ou supposés de ces disciplines, le fait est qu’à ce jour leur efficacité n’est globalement pas reconnue, tant par la communauté scientifique, que par l’Assurance maladie.
Actuellement, seules 4 médecines douces sont reconnues dans une certaine mesure, et partiellement prises en charge par la Sécurité sociale, à condition d’être pratiquées par un médecin conventionné. Ce médecin peut exercer une activité de généraliste ou de spécialiste (par exemple un dermatologue pour la mésothérapie, un kinésithérapeute pour l’ostéopathie…).
Les disciplines reconnues sont :
Lorsqu'il sera admis, le remboursement de la Sécurité sociale sera effectué sur la base du tarif de convention pour la consultation d’un médecin généraliste de secteur 1. Tout dépassement d’honoraires restera à la charge de l’assuré, d’où l’intérêt pour vous d’avoir une mutuelle qui rembourse bien ces dépassements. Ce qui sera d'autant moins évident que le gouvernement a imposé, depuis le 1er avril 2015, un plafonnement dans le remboursement des dépassements d'honoraires.
Quelle que soit la médecine douce à laquelle vous envisagez de recourir, pensez à demander au praticien s’il est conventionné ou non.
Vos éventuels remboursements par la Sécu dépendent de cette condition !
Bien qu’il n’existe pas de définition officielle des médecines douces, il existe plus de 150 disciplines considérées comme telles :
Autant de pratiques non reconnues par l’Assurance maladie, c’est-à-dire que leur efficacité thérapeutique n’est pas suffisamment démontrée d’un point de vue scientifique.
Par conséquent, l’Assurance maladie ne couvre pas les dépenses liées à la consultation de praticiens qui exercent des disciplines, ni les traitements éventuellement prescrits.
Pour les pratiques reconnues (et remboursées) par l’Assurance maladie, la mutuelle se charge d’effectuer le remboursement du Ticket modérateur (partie des dépenses de santé restant à la charge de l’assuré après le remboursement de la Sécu).
Pour les disciplines non reconnues, les mutuelles peuvent prendre en charge certaines d’entre elles.
En effet, ces médecines alternatives, considérées comme préventives, peuvent contribuer à diminuer les dépenses de santé des assurés qui y ont recours.
C’est pourquoi, bien souvent à côté des forfaits de sevrage tabagique, de plus en plus de mutuelles intègrent dans des packs « bien-être » des forfaits de remboursement pour certaines médecines douces, dont les montants sont très variables d’une enseigne à l’autre.
Lorsqu’elles prennent en charge les médecines douces, les mutuelles limitent leurs remboursements à certaines disciplines, et surtout à un forfait annuel.
Evaluez bien vos besoins et le budget annuel que vous souhaitez consacrer à vos traitements par médecine naturelle.
Comprendre les remboursements de l'Assurance maladie et de votre mutuelle
Le succès grandissant des médecines naturelles s’explique par plusieurs raisons selon les individus.
D’un point de vue strictement médical, le point commun des médecines douces est de s’intéresser à l’ensemble de la personne, dans une démarche dite « holistique ». Leurs adeptes reprochent à la médecine conventionnelle de ne traiter que des symptômes, sans rechercher les causes profondes des maladies ou affections, trouvant parfois leur origine dans des traumatismes anciens.
D’autre part, les médicaments conventionnels sont accusés, à tort ou à raison, d’engendrer de nouvelles pathologies, ou de causer des dommages importants à certains organes vitaux : estomac, foie, reins… D’où l’idée de recourir à des médecines dites « douces » ou « naturelles », prétendument moins dangereuses pour l’organisme.
D’un point de vue financier, le recours aux médecines naturelles s’explique aussi par le désengagement croissant de la Sécurité sociale, le coût des mutuelles qui ne cesse d’augmenter, et les déremboursements réguliers de médicaments. Cette tendance sera certainement accentuée par le projet, actuellement à l'étude, d'un taux unique de remboursement pour les médicaments.
Enfin, cet engouement pour les médecines alternatives a parfois un fondement plus « éthique », qui exprime une certaine défiance à l’égard à la fois des laboratoires et lobbies pharmaceutiques (voir le scandale Servier), mais aussi à l’égard des pouvoirs publics (on se rappelle la campagne de vaccination démesurée de la grippe A à l’automne 2009-2010). Et ce d’autant plus que les accusations de collusions et de conflits d’intérêts entre les politiques et les laboratoires vont bon train dans l’inconscient collectif…