Que vous cotisiez dans les caisses de la CPAM ou de la MSA, vos droits liés aux indemnités journalières en cas d’arrêt de travail sont les mêmes.
Avec Dispofi, je compare en toute tranquillité, mes données ne seront jamais revendues - devis immédiat en ligne
Que vous cotisiez dans les caisses de la CPAM ou de la MSA, vos droits liés aux indemnités journalières en cas d’arrêt de travail sont les mêmes.
Vous êtes indemnisé, au titre de votre arrêt maladie, à partir du 4e jour. Les 3 premiers jours correspondent au délai de carence qui s’applique aux salariés du secteur privé.
A savoir :
Les conditions d'indemnisation diffèrent selon que l'arrêt de travail est prévu pour une durée inférieure ou supérieure à 6 mois.
Première chose à savoir : les indemnités journalières sont versées pour chaque jour de la semaine, samedi et dimanche compris.
Elles sont calculées à partir du salaire journalier de base. Celui-ci s’obtient en faisant la somme des trois derniers salaires bruts versés avant l’arrêt de travail puis en divisant le résultat par 91,25.
Une fois le salaire journalier de base calculé, il convient de retenir 50 % de celui-ci : c’est cette somme qui correspond au montant des indemnités journalières
Exemple : vous avez perçu un salaire de 1500 € brut le premier mois, 2000 € brut le second puis 1850 € brut le troisième.
Votre salaire journalier de base s’élève dans ce cas à 58,63 € brut.
1500 € + 2000 € + 1850 € = 5350 €
5350 € / 91,25 = 58,63 €
Vos IJ correspondant à 50 % de votre salaire journalier de base, vous percevrez donc 29,32 € par jour (58,63 € * 50 %)
A savoir ! Les IJ sont plafonnées à 52,28 € brut, ce qui correspond aux indemnités calculées sur la base de 1,8 fois le montant du Smic. Autrement dit, si votre salaire dépasse 1,8 fois le Smic, vous ne toucherez pas davantage.
Une personne en arrêt maladie qui perçoit des indemnités journalières ne peut pas les cumuler avec :
En revanche, elles peuvent être cumulées avec :
En plus des indemnités journalières versées par votre régime obligatoire (CPAM ou MSA), vous pouvez bénéficier d’indemnités complémentaires de la part de votre employeur.
Pour en bénéficier, vous devez remplir l’ensemble de ces conditions :
Ces indemnités complémentaires sont versées à compter du 8e jour d’arrêt, sauf si l’arrêt de travail résulte d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, auquel cas l’indemnisation démarre au premier jour d’absence, sans délai de carence.
La durée de versement des indemnités complémentaires dépend de l’ancienneté du salarié. Dans le cas où le salarié aurait eu plusieurs arrêts de travail sur une période de 12 mois, la durée de chacun est déduite de la durée totale d’indemnisation possible.
Sauf dispositions plus favorables comme le maintien de salaire prévu dans une convention collective, les salariés perçoivent 90 % de leur rémunération brute pendant les 30 à 90 premiers jours de leur arrêt de travail puis les deux tiers de leur salaire (66,66 %) pour le reste de la période indemnisée.
Cette rémunération tient compte des IJ déjà versées par la CPAM ou la MSA.
Les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale et par votre employeur sont imposables sauf si vous êtes en ALD.
En cas d’indemnités versées dans le cadre d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, celles-ci sont exonérées d’impôt à hauteur de 50 %.
Si vous percevez à la fois une pension de retraite et un salaire dans le cadre d’une situation de cumul emploi-retraite ou de retraite progressive, vous avez droit à une indemnisation en cas d’arrêt de travail.
Cette indemnisation est limitée à 60 jours maximum en cas de cumul emploi-retraite mais pas en cas de retraite progressive.
Pour pouvoir percevoir des indemnités journalières vous devez justifier de l’une de ces conditions :
Voir aussi...
- Quelle indemnisation pour un demandeur d'emploi en cas d'arrêt maladie ?
- Quelle indemnisation pour un fonctionnaire ou contractuel de la fonction publique ?
- Quelle indemnisation pour un travailleur indépendant (TNS) ?