
Ce n’est un secret pour personne : les délais d’attente pour obtenir un rendez-vous chez un ophtalmologiste sont souvent longs, voire très longs ! La ministre de la Santé, Marisol Touraine, annonce des mesures pour réduire ce délai.
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Ce n’est un secret pour personne : les délais d’attente pour obtenir un rendez-vous chez un ophtalmologiste sont souvent longs, voire très longs ! La ministre de la Santé, Marisol Touraine, annonce des mesures pour réduire ce délai.
Selon les régions, le délai pour pouvoir consulter son ophtalmologiste est très variable. Dans le pire des cas, il peut atteindre 6 mois dans certaines villes, voire un an en Picardie !
La cause ? La limitation imposée à cette profession par « numerus clausus », c’est-à-dire le nombre de praticiens autorisés chaque année à être formés dans telle ou telle spécialité. Ce numerus clausus est particulièrement drastique pour les ophtalmologistes, qui ne sont que 5 000 en France, avec 150 places par an pour les élèves internes en ophtalmologie.
Or, la population vieillissant, les besoins en optique ne cessent d’augmenter... Et dans le même temps, de plus en plus de praticiens refusent de recevoir des nouveaux patients ! Bref, une situation inextricable dont les patients sont les premiers à subir les conséquences.
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a indiqué qu’elle ferait déposer des amendements à sa loi Santé. Ce projet de loi est actuellement débattu au Sénat, après avoir été adopté par l’Assemblée Nationale en avril dernier.
Concrètement, ces amendements viseraient à :
Aujourd'hui, il faut savoir que les prescriptions des ophtalmologistes sont valables 3 ans. Dans ce délai, vous pouvez renouveler votre équipement à l’identique sans devoir repasser chez l’ophtalmologiste.
Mais attention, en trois ans, votre vue peut avoir sensiblement évolué. Et par ailleurs, les remboursements des frais d’optique par les mutuelles sont désormais limités à un équipement tous les deux ans.
Depuis le 1er avril 2015, la réforme des contrats responsables des mutuelles impose à celles-ci des remboursements minimum et maximum de vos frais d’optique. Ces planchers et plafonds varient, selon la complexité des verres prescrits.
La prise en charge par les mutuelles d’un équipement (monture + verres) est limitée à un remboursement tous les deux ans. Le remboursement des montures est plafonné à 150 €.