Les Français peu informés

D’après l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 1 Français sur 5 estime ne pas être à jour de ses vaccins, alors que certaines maladies qu’on croyait d’un autre siècle refont leur apparition (on pense aux cas mortels de tuberculose signalés en 2013).

Dans le cadre de cette semaine européenne de la vaccination, de nombreuses actions sont organisées auprès des Français par les agences régionales de santé (ARS) pour informer la population : expositions, conférences, animations, jeux, séances de vaccination gratuites...

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Faire œuvre de pédagogie

L’un des objectifs de cette initiative est de répondre aux inquiétudes des populations sur l’intérêt et l’efficacité ou parfois les risques liés à certains vaccins (notamment contre l'hépatite B).

En 2009, la polémique qui avait entouré la campagne de vaccination contre l'épidémie de grippe A (H1N1) avait suscité une méfiance généralisée des Français, à la fois à l’égard de la politique de santé publique, et sur l’indépendance (voire les conflits d'intérêts) entre les pouvoirs publics et les laboratoires pharmaceutiques commercialisant les vaccins.

Quelle prise en charge ?

Certains vaccins comme celui de la grippe saisonnière sont pris en charge à 100% par la Sécurité sociale pour les personnes âgées, les femmes enceintes, les enfants, et les patients souffrant d’ALD (affections de longue durée).

Les vaccins obligatoires (par exemple contre le tétanos, la diphtérie ou la poliomyélite) sont pris en charge à 65%

Pour les autres populations ou pour les vaccins non remboursés intégralement par l’Assurance maladie, les « reste à charge » sont parfois remboursés par les mutuelles, en fonction des garanties souscrites.

Du 20 au 25 avril, c'est la semaine de la vaccination !